La RATP est plus que jamais présente dans le monde de la photographie. Partenaire d’expositions importantes, elle aménage son espace pour pouvoir diffuser la photographie au coeur du métro. Que ce soit aux stations Luxembourg, Saint-Michel, Cité ou gare Magenta, la photographie investit le métro parisien.

En 1934, la ligne 7 doit déjà gérer une forte affluence, comme ici à la station Palais Royal. © ratp
En 1934, la ligne 7 doit déjà gérer une forte affluence, comme ici à la station Palais Royal. © ratp

Dernièrement, en prenant le métro et en passant aux stations Assemblée Nationale, Alma Marceau, Bercy, Bir-Hakeim, Châtelet et d’autres encore, vous pouviez y voir une petite partie de l’exposition du Musée du Quai Branly, Photoquai.
Quais et couloirs de ces stations étaient investis par quarante oeuvres photographiques de grand format (3x2m et 2×1,5m) réalisées par les quarante photographes que Photoquai comptaient.
Car la « RATP invite… »
Elle invite également Brassaï, à la station Hôtel de Ville, dont le quai est orné d’une immense fresque photographique, laissant entrevoir ce que l’exposition de l’Hôtel de ville Pour l’amour de Paris, à quelques mètres de là, laisse à voir.
Ce n’est qu’un début, puisqu’au printemps 2014, la RATP prévoit de diffuser dans le métro quarante jeunes photographes européens, exposés au Centquatre, dans le cadre du festival Circulation.

Mais la RATP ne fait pas qu' »inviter » !
Cela fait trois ans déjà qu’elle inventorie et numérise les quelques 300 000 photographies et 3000 films qu’elle possède.
Un vrai trésor, dont les pièces les plus spectaculaires datent des balbutiements de l’ère photographique et racontent l’évolution des transports parisiens. Un trésor qu’elle s’apprête à rendre public en 2014.
Ce patrimoine, la régie autonome des transports parisiens (RATP) le reçoit en héritage en 1949 de l’ancienne société propriétaire du réseau, la Compagnie du chemin de fer métropolitain (CMP), qui inaugura le premier métro parisien en 1900.

Pour l’instant, pas question pour la RATP d’en faire un quelconque usage commercial. La tendance serait plutôt à le percevoir comme un outil de communication, histoire de donner à chacun d’entre nous qui utilisons les transports publics de la capitale, une tranche d’histoire urbaine, un peu de mémoire et un brun d’affectif, qui sait ?!
Ah ! Divins pouvoirs de la photographie….

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A PROPOS DE L'AUTEUR

Armelle Plantevin est rédactrice de publication du blog, ainsi que co-fondatrice et directrice de collection à La Galerie Virtuelle