Vous le savez, La Galerie Virtuelle diffuse actuellement le travail photographique d’une jeune photographe, Fiona Filipidis.
Le blog de La Galerie Virtuelle a souhaité la rencontrer afin de la connaitre un peu mieux et vous faire partager sa passion de la photographie.

Glen Quaich 2
Glen Quaich 2 © 2013 Fiona Filipidis pour La Galerie Virtuelle

Avant de commencer, Fiona, quelques mots pour te présenter à nos lecteurs :
Tu es née d’un père français-grec, d’une mère anglaise-écossaise.
Toute ton enfance, tu as baigné dans un melting-pot culturel, mais c’est la culture anglo-saxonne qui marque le plus ton travail photographique.
Tu dis de ta façon de travailler que tu opères selon une règle primordiale : « Dire toute la vérité, ne pas mentir, effectuer le moins de retouches possible, ne rien cacher. »

BLGV : Que dire de toi en quelques lignes ?
F.F. : Fiona Filipidis, diplômée d’Icart Photo, « older but not necessarily wiser ».

BLGV : Comment la photo est-elle entrée dans ta vie ?
F.F. : Elle a toujours été présente d’une manière ou d’une autre. Lors d’un voyage de famille en Egypte lorsque j’avais 12 ans, mon frère m’interdisait de prendre les photos parce que selon lui j’étais nulle. Peut-être est-ce que j’essaie toujours de lui prouver le contraire…

BLGV : Depuis quand pratiques-tu la photographie ?
F.F. : Plus sérieusement, depuis 2007 pour mon bac d’art, où j’utilisais la photographie et la video pour presque tous mes projets.

BLGV : Quel genre de photo aimes-tu ?
F.F. : Je n’ai pas de genre en particulier. J’aime ce qui est réaliste et vrai.

BLGV : Quel genre aimes-tu travailler ? Portrait ? Paysage ?
F.F. : Un genre de photojournalisme plutôt intimiste et la photo de paysage. Mais je ne me limite pas qu’à ça.

BLGV : Ton travail est-il issu de ta réflexion, d’un concept ou d’une impulsion ?
F.F. : D’une longue réflexion ; il me faut un fil conducteur, une idée prédéfinie pour commencer une série. J’ai toujours plusieurs projets en toile de fond dans ma tête. Le plus difficile c’est d’arrêter de réfléchir et de passer à l’acte.

BLGV : Passes-tu beaucoup de temps sur une photo, depuis l’idée jusqu’à sa création ?
F.F. : Beaucoup de temps peut passer entre le moment où une idée rentre dans ma tête et le moment où je l’immortalise. C’est mon côté grec feignant qui ressort. Mais j’agis parfois de manière plus impulsive.

BLGV : Les retouches-tu beaucoup ?
F.F. : J’essaie d’effectuer le moins de retouches possible.

BLGV : Ta photo préférée ?
F.F. : C’est toujours la même qui me vient à l’esprit, le portrait fait par Richard Avedon de « Sandra Bennett, a twelve year old from Rocky Ford, Colorado, 1980″. Mais après réflexion je pourrais en citer pleins d’autres.

BLGV : Quelles sont tes sources d’inspiration ou tes influences ?
F.F. : Des photos que je trouve au quotidien, des histoires, des musiques, des souvenirs.

BLGV : As tu des photographes fétiches ? Sont-ils (elles) une source d’inspiration ?
F.F. : Martin Parr, Tony RayJones, Ryan McGinley, Richard Avedon et beaucoup, beaucoup d’autres.

BLGV : Des projets ?
F.F. : Beaucoup trop. Je dois me mettre au travail.

Retrouvez les deux volets de la série Grandad de Fiona Filipidis sur le site de La Galerie Virtuelle via ce lien : https://fr.lagalerievirtuelle.com/photo-loch-earn.html

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A PROPOS DE L'AUTEUR

Armelle Plantevin est rédactrice de publication du blog, ainsi que co-fondatrice et directrice de collection à La Galerie Virtuelle